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Plan Kult'

Édito – Sample : art ou fainéantise

Le sample se différencie du plagiat par la durée de l'extrait dont les auteurs se sont inspirés, la limite est fine. | ©DR

Bon, on va sûrement se faire des ennemis, mais il est grand temps que la vérité soit rétablie. Sampler, c’est facile. Mais bien sampler, c’est plus compliqué. Certains sont passés maîtres dans ce domaine. On pense à Kanye West et ses chansons mythiques comme Touch the sky (sample de Move on up de Curtis Mayfield). Mais aussi à Kendrick Lamar ou aux Daft Punk. Ces artistes s’appliquent vraiment à travailler minutieusement d’autres musiques. Ils découpent, changent le rythme et enrichissent pour créer de nouvelles choses, en rapport avec leur univers. Pas comme Soso Maness. Respect à lui, mais sa chanson DLB4 (sample d’Emmenez-moi de Charles Aznavour), c’est juste pas possible. C’est clairement un outrage à la chanson française. Des paroles bâclées, une auto-tune mal utilisée, rien ne va. Et il y a d’autres exemples. Ratpi world de Booba, avec un sample de Barbie girl (oui c’est possible). Le Duc nous a habitués à mieux, on se souvient de Pitbull, titre dans lequel il sample le Mistral gagnant de Renaud, qui est devenu l’une des plus grandes chansons du rap français. Bref, le sample c’est de l’art si, et seulement si, il est bien fait et créatif. Autrement, c’est pas la peine.

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