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« Azur et Asmar : les secrets de fabrication » : une exposition créative et fédératrice.

L’exposition se déroule au foyer de l’Auditorium, dans la Citadelle de Villefranche-sur-Mer. | © CR

Depuis lundi dernier, une exposition sur les dessins de Michel Ocelot est organisée à Villefranche-sur-Mer. Retour en enfance pour certains et découverte des coulisses de la création d’un film d’animation pour d’autres, tout le monde y trouve son compte.

Le nom de Michel Ocelot ne vous dit peut-être rien, mais vous avez forcément déjà vu passer ses dessins. Kirikou et la Sorcière (c’est le plus connu, vous ne pouvez pas ne pas l’avoir vu), Kirikou et les Bêtes sauvages ou encore Azur et Asmar, tant de longs métrages qui ont bercé notre enfance. Depuis le 15 janvier dernier, la ville de Villefranche-sur-Mer accueille une exposition nommée « Azur et Asmar : les secrets de fabrication ». À travers une vingtaine d’esquisses préparatoires et de croquis d’archives, l’exposition fait découvrir les coulisses de la confection d’un des films les plus marquants de notre enfance. Réalisé entièrement en images de synthèse, ce long métrage d’animation sorti en 2006 aborde des sujets majeurs et presque philosophiques. Des inégalités sociales à l’arrivée à l’âge adulte, en passant par la découverte de langues et de cultures étrangères. « C’est le film le plus beau et le plus poétique que j’ai pu voir dans mon enfance », indique Joséphine, une étudiante venue voir l’exposition. « Quand j’ai vu que les dessins d’Azur et Asmar étaient exposés, je savais que je ne pouvais pas passer à côté. »

Azur et Asmar

Madeleine de Proust, mais pas que

Si vous n’êtes pas familier avec le cinéma de Michel Ocelot, vous pouvez quand même trouver votre bonheur dans l’exposition « Azur et Asmar : les secrets de fabrication ». Le perfectionnisme et l’attention aux détails du réalisateur émanent de chaque planche présentée. « Je ne pensais pas que c’était autant de travail de produire un film d’animation », confie Joséphine avec étonnement. Presque tous les détails des cinq années de travail qu’a nécessité la production du dessin-animé sont représentés. À l’image d’une bande dessinée, Michel Ocelot détaille chaque scène de son projet sur des scénarimages. La mise en scène du film est établie dès le storyboard, avec même les dialogues et les différentes valeurs de plans. La précision et la méticulosité de ce travail laisse Damien sans voix. « Je n’ai jamais vu un seul film de ce réalisateur, mais je suis complètement bluffé par sa technique et sa manière de faire », commente le jeune homme. Quasiment 10 millions d’euros auront été nécessaires pour la création et la production du long métrage. Des efforts qui se révèleront payants à la sortie du film en salle, en octobre 2006. Au total, le film a réuni plus d’un million et demi de spectateurs pendant sa diffusion en salles.

Vous avez jusqu’au 16 février pour vous rendre au foyer de l’auditorium à la Citadelle de Villefranche.

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