Sorti en 2004, Mean Girls nous plonge dans l’univers impitoyable de l’adolescence, au cœur d’un lycée américain. Cady Heron, une nouvelle élève tout droit venu d’Afrique, se retrouve pour la première fois entourée de jeunes de son âge. Entre mecs musclés et blonde peroxydées, la jeune femme essaye de trouver sa place. Le synopsis reste inchangé entre les deux films, excepté la disparition de certaines blagues, certainement jugés trop borderline pour notre époque. Ce qui était permis il y a vingt ans ne l’est plus forcément aujourd’hui. Il faut rester dans le politiquement correct, surtout quand il est question d’ethnie ou de religion. La différence majeure, c’est évidemment que la version de cette année s’est transformée en comédie musicale. Avec un seul film d’1h52, on trouve autant de chanson que dans les trois High School Musical réunis. Vous pourrez écouter des titres pas vraiment incontournables, comme “Rencontre les Siliconées”, avec des paroles aussi philosophiques que le titre.

Une version modernisée

Il fallait forcément s’adapter au monde actuel, alors on trouve désormais une famille monoparentale. Cady n’a pas, ou plus, de père, et on n’en sait pas plus. Bien sûr, les portables, réseaux sociaux et autres trends TikTok ont fait leur apparition et bouleversent quelques éléments du scénario. L’incontournable Burn Book est toujours un élément clé de l’histoire (pour ceux qui n’auraient pas vu le premier film, c’est un livre dans lequel les Plastiques mettent une photo et y inscrivent des choses pas très sympa sur les gens). Et bien fini les photocopies pour diffuser l’album, à présent les photos sont partagées sur les réseaux sociaux. On peut quand même noter un point positif, le passif entre les deux ex-meilleures amies, Régina et Janis, est mieux développé et on comprend enfin, 20 ans plus tard, pourquoi elles se sont embrouillées. Au niveau du casting, on trouve des jeunes acteurs émergeant, notamment Christopher Briney qu’on avait découvert dans L’été où je suis devenue jolie. Lindsay Lohan, actrice principale dans le long métrage de 2004, fait son comeback avec un bref passage, mais ressort de cette expérience “très blessée et déçue” suite à des commentaires obscène et dégradant.
Une chose est sûre, ce n’est pas le film de l’année !